Le Secrétaire d’Etat chargé du tourisme à Chlef :
Capitaliser le potentiel touristique de la région
C’est l’observation majeure qu’il a faite,
à l’issue d’une visite effectuée dans cette wilaya, jeudi passé.
De nos envoyés spéciaux Mohamed Bouraib
et Louiza M.
et Louiza M.
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, chargé du Tourisme, M. Mohamed-Amine Hadj Saïd, n’a pas manqué d’exprimer une satisfaction légitime à l’encontre des efforts méritoires qui sont déployés par tous les secteurs concernés en vue de la valorisation des atouts considérables dont dispose la wilaya de Chlef en matière d’offres touristiques diversifiées, de repos et de loisirs.
C’est l’observation majeure qu’il a faite, à l’issue d’une visite effectuée dans cette wilaya, jeudi passé.
« La région est importante du point de vue touristique, grâce à son emplacement géographique qui fait d’elle un point de convergence entre la zone nord et la zone ouest du pays. Elle bénéficie d’une immense étendue, d’infrastructures de base (aéroport, port, autoroute est-ouest, ligne de chemin de fer…). La wilaya regorge de richesses touristiques aptes à la hisser dans un futur immédiat, au rang de pôle touristique d’excellence, avec un cachet particulier qui lui garantit des capacités d’attraction indéniables pour attirer de très nombreux touristes. Son littoral s’étend sur plus de 120 km, avec sa nature luxuriante, son ciel d’un bleu inaltérable. Cette bande côtière abrite 10 zones d’extension touristique, 26 plages autorisées à la baignade, en plus de ses vestiges historiques, répartis à travers les communes. Tout ce patrimoine est un facteur non négligeable de captation des touristes, des estivants nationaux et étrangers. » De surcroît, il y a lieu de promouvoir le tourisme culturel avec son legs immatériel. Allusion faite aux légendes du terroir comme celle de « Mama Binette ».
Partant de toutes ces données, M. Hadj Saïd a, toutefois, relevé des insuffisances qu’il va falloir combler. Il cite le cas de la qualité de service, incontournable dans toute activité touristique digne de ce nom. On ne peut se targuer de faire du tourisme sans veiller à la qualité de la prestation à fournir aux clients. La destination Algérie souffre encore de cette carence, a-t-il lancé aux opérateurs locaux qu’il a incités à travailler avec constance pour redorer l’image de la wilaya. Cet aspect lié à la question de la promotion des ressources est un leitmotiv qu’il ne cessa pas de marteler, à chaque étape de sa visite. Il a constamment répété que l’image de la wilaya demeure brouillée, altérée. Elle ne sert pas actuellement la vocation touristique de la région. L’image est essentielle dans la promotion d’une destination touristique De plus, ajoute-t-il, le tourisme ce n’est pas une affaire d’hôtellerie qui est un moyen mais pas une fin en soi. C’est pour cela qu’il faut saisir la saison estivale, qui verra affluer dans la wilaya plus de deux millions d’estivants, pour s’atteler à faire un travail de sensibilisation, de promotion, de réhabilitation de cette image.
M. Hadj Saïd a particulièrement insisté sur le volet de la formation, de la nécessité de faire des études de marché fiables, considérant qu’il ne saurait être question de tourisme sans le concours indispensable de professionnels qui ont la vocation, qui maîtrisent convenablement le métier.
Il a encouragé les promoteurs à veiller à garantir dans les projets hôteliers, les infrastructures d’accompagnement, favoriser des services conçus pour répondre efficacement à la demande de la clientèle qui est par essence, très diversifiée.
Le secrétaire d’Etat a pris connaissance du plan d’aménagement des zones d’extension touristique (ZET) de Mainis, Tigheza et Ain Hamadi dans les communes de Ténès, d’El Marsa, de Béni Haoua.
Se saisissant de l’opportunité qui lui est offerte, il a vivement recommandé aux investisseurs privés de réduire, autant que faire se peut, l’usage du béton dans les établissements hôteliers, notamment les bungalows, leur conseillant d’opter pour des matériaux dits réversibles (bois et dérivés), car la tendance universelle est au tourisme écologique. C’est aussi le meilleur moyen de ne pas dilapider le foncier touristique. « Ce patrimoine nous a été prêté par nos enfants, il ne nous appartient pas », clame-t-il. La saison estivale arrive à grands pas, M. Hadj Saïd a préconisé à l’adresse des concessionnaires des plages, l’obligation de tenir compte de la nécessité de privilégier les voies et moyens susceptibles de prodiguer aux estivants les meilleurs services et autres conditions d’accueil, sachant que plus de deux millions d’estivants se rendent chaque saison, sur l’exubérant littoral de Chlef.
Le secrétaire d’Etat chargé du tourisme a inspecté trois projets d’hôtels en construction au chef-lieu de wilaya classés « 3 et 4 étoiles », en plus de la mise en exploitation d’un hôtel « 3 étoiles » en plein cœur de la ville de Chlef.
Tout compte fait, les perspectives en matière de développement du tourisme s’annoncent sous de bons auspices. C’était son ultime constat
M. B.
C’est l’observation majeure qu’il a faite, à l’issue d’une visite effectuée dans cette wilaya, jeudi passé.
« La région est importante du point de vue touristique, grâce à son emplacement géographique qui fait d’elle un point de convergence entre la zone nord et la zone ouest du pays. Elle bénéficie d’une immense étendue, d’infrastructures de base (aéroport, port, autoroute est-ouest, ligne de chemin de fer…). La wilaya regorge de richesses touristiques aptes à la hisser dans un futur immédiat, au rang de pôle touristique d’excellence, avec un cachet particulier qui lui garantit des capacités d’attraction indéniables pour attirer de très nombreux touristes. Son littoral s’étend sur plus de 120 km, avec sa nature luxuriante, son ciel d’un bleu inaltérable. Cette bande côtière abrite 10 zones d’extension touristique, 26 plages autorisées à la baignade, en plus de ses vestiges historiques, répartis à travers les communes. Tout ce patrimoine est un facteur non négligeable de captation des touristes, des estivants nationaux et étrangers. » De surcroît, il y a lieu de promouvoir le tourisme culturel avec son legs immatériel. Allusion faite aux légendes du terroir comme celle de « Mama Binette ».
Partant de toutes ces données, M. Hadj Saïd a, toutefois, relevé des insuffisances qu’il va falloir combler. Il cite le cas de la qualité de service, incontournable dans toute activité touristique digne de ce nom. On ne peut se targuer de faire du tourisme sans veiller à la qualité de la prestation à fournir aux clients. La destination Algérie souffre encore de cette carence, a-t-il lancé aux opérateurs locaux qu’il a incités à travailler avec constance pour redorer l’image de la wilaya. Cet aspect lié à la question de la promotion des ressources est un leitmotiv qu’il ne cessa pas de marteler, à chaque étape de sa visite. Il a constamment répété que l’image de la wilaya demeure brouillée, altérée. Elle ne sert pas actuellement la vocation touristique de la région. L’image est essentielle dans la promotion d’une destination touristique De plus, ajoute-t-il, le tourisme ce n’est pas une affaire d’hôtellerie qui est un moyen mais pas une fin en soi. C’est pour cela qu’il faut saisir la saison estivale, qui verra affluer dans la wilaya plus de deux millions d’estivants, pour s’atteler à faire un travail de sensibilisation, de promotion, de réhabilitation de cette image.
M. Hadj Saïd a particulièrement insisté sur le volet de la formation, de la nécessité de faire des études de marché fiables, considérant qu’il ne saurait être question de tourisme sans le concours indispensable de professionnels qui ont la vocation, qui maîtrisent convenablement le métier.
Il a encouragé les promoteurs à veiller à garantir dans les projets hôteliers, les infrastructures d’accompagnement, favoriser des services conçus pour répondre efficacement à la demande de la clientèle qui est par essence, très diversifiée.
Le secrétaire d’Etat a pris connaissance du plan d’aménagement des zones d’extension touristique (ZET) de Mainis, Tigheza et Ain Hamadi dans les communes de Ténès, d’El Marsa, de Béni Haoua.
Se saisissant de l’opportunité qui lui est offerte, il a vivement recommandé aux investisseurs privés de réduire, autant que faire se peut, l’usage du béton dans les établissements hôteliers, notamment les bungalows, leur conseillant d’opter pour des matériaux dits réversibles (bois et dérivés), car la tendance universelle est au tourisme écologique. C’est aussi le meilleur moyen de ne pas dilapider le foncier touristique. « Ce patrimoine nous a été prêté par nos enfants, il ne nous appartient pas », clame-t-il. La saison estivale arrive à grands pas, M. Hadj Saïd a préconisé à l’adresse des concessionnaires des plages, l’obligation de tenir compte de la nécessité de privilégier les voies et moyens susceptibles de prodiguer aux estivants les meilleurs services et autres conditions d’accueil, sachant que plus de deux millions d’estivants se rendent chaque saison, sur l’exubérant littoral de Chlef.
Le secrétaire d’Etat chargé du tourisme a inspecté trois projets d’hôtels en construction au chef-lieu de wilaya classés « 3 et 4 étoiles », en plus de la mise en exploitation d’un hôtel « 3 étoiles » en plein cœur de la ville de Chlef.
Tout compte fait, les perspectives en matière de développement du tourisme s’annoncent sous de bons auspices. C’était son ultime constat
M. B.
DEVELOPPER DES HOTELS TOURISTIQUES AUTOUR DE TENES SUR UN RAYON DE 100KM,LE LONG DU LITORRAL.QUANT A CHLEF, ELLE N A BESOIN QUE D HOTELS DE VOYAGEURS OU AFFAIRISTES(une capacite de 800 CHAMBRES)
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